Le temps des sardanes au pays de Miró.

Publié le par LANSAC

Jardin Guell. Gaudi. Miró Fundacio. Barcelona.
Jardin Guell. Gaudi. Miró Fundacio. Barcelona.

Jardin Guell. Gaudi. Miró Fundacio. Barcelona.

 

 

Mes doigts s'ensorcelaient d'ombre et de mystère. Les yeux fermés je déroulais les " Cants magics " de Federico Mompou ; velours sonore de mon piano Ibach... dehors la rumeur des Ramblas montait vers cette chambre à deux pas du Palau Guell ; le pouls battant de Barcelone, son artère centrale.

- je n'ai pas osé sonner...

Géraldine en escale catalane. Les embruns du port entraient dans la chambre...

- Tu sais qu'il est prés de 13h ?

C'était convenu, on allait manger à La Boqueria, le grand marché sur les  " Ramblas ", à quelques métres en marchant...

Chaque fois nous étions surpris par la vitalité colorée du lieu : des poissons sur des étals, toutes les variétés méditerranéennes, la charcuterie en toutes déclinaisons, les légumes et les fruits du plus banal au plus exotique... le bruit coloré de ce marché qui offre des tables pour manger sur place.

- Je prendrais quelques  tapas :  tu as vu la variété proposée ?

 

Palau Guell. La Pedrera. La Boqueria.
Palau Guell. La Pedrera. La Boqueria.
Palau Guell. La Pedrera. La Boqueria.

Palau Guell. La Pedrera. La Boqueria.

Géraldine me parla de sa chére ville, sa Lisbonne. Le printemps explosait, les platanes deversaient leurs parapluies de pollen, partout lilas, glycines, tamaris inondaient les terrasses de leurs mauves subtils..

- Et tu sais, le soir c'est si doux de se promener sur les bords du Tage. Tu te souviens, cet été..

L'odeur des glycines vanillait ma mémoire, les lilas si parfumés...

Je lui proposai de revenir à l'appartement chercher nos maillots : les plages de la ville sont faciles d'accés et on y est rapidement à pied.

La plage était bien remplie mais la baignade trés agréable.

Géraldine dit             -  l'eau est moins fraîche qu'à Cascais, on peut nager longtemps ici.

Certains jours les marées peuvent  être fortes ; les marées d'été sont d'une amplitude limitée.
Nous avons longuement profité du soleil, Géraldine était un peu fatiguée, le vol  avait été perturbé par une grêve des controleurs aériens à Lisbonne, des heures d'attente...

- La visite du Musée Miro est toujours à l'ordre du jour dis-moi ?

Je le lui avais promis. Nous retournons sur les Ramblas pour nous changer puis direction Montjuich, le Musée Miró . Le métro était désert, ce fut rapide. Les derniers mètres à pied, dans la chaleur du soleil déclinant de fin de journée. Un bel éclat, ce sera parfait pour Miro le solaire.

 

Plage de Barcelone.
Plage de Barcelone.
Plage de Barcelone.

Plage de Barcelone.

La Fundacio Miró​ fut construite en 1975, le terrain  offert par la ville de Barcelone.
C'est une mine d'or pour les amoureux de Miro. On y passerait des journées entières tant il est riche, chaleureux et coloré. Situé sur la colline de Montjuich, il offre aussi un beau panorama sur Barcelone.
Pour une approche  précise de la peinture de Miró on se reportera à l'article du blog intitulé : Miró : Le soleil se léve aussi.

 

L'enthousiasme de Géraldine. Elle voulut revenir vers le centre ville pour fêter cette belle visite.

 

Miró dans son Musée.
Miró dans son Musée.
Miró dans son Musée.
Miró dans son Musée.
Miró dans son Musée.
Miró dans son Musée.

Miró dans son Musée.

Nous marchions dans une rue calme : soudain nous parvînt le son des tambourins et des tibles. Sur une place, en plusieurs cercles, une sardane se dansait. Cette danse interdite sous la dictature de Franco était l'occasion de manifestations de résistance : on dansait autour de la Sagrada Familia.
Je pris ta main, nous nous joignîmes au groupe.

Le temps d'une sardane. Centre de Barcelone.

Le temps d'une sardane. Centre de Barcelone.

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